La DYSgraphie

Troubles de l’écriture, avec retard d’au moins 2 ans par rapport à la moyenne des enfants du même âge, sans déficit intellectuel, moteur, sensoriel, affectif.

L’écriture demande des efforts d’attention, de concentration et de maîtrise du geste sans forcer mais en appuyant suffisamment pour être lisible. Autant dire qu’écrire n’est pas si facile pour tout le monde.

  • Les écrits sont difficilement lisibles du fait de la forme des lettres qui est compliquée ;
  • L’écriture est souvent plus grande que la normale : les interlignes sont inutiles en cas de dysgraphie ;
  • La tenue du crayon est raide avec le pouce en avant très souvent, et ce malgré des séances de psychomotricité. L’usage du manchon peut être appropriée ;
  • Grande lenteur dans les phases d’écriture longue…

La dysgraphie résulte d’une mauvaise maîtrise de la motricité fine (écriture, géométrie, utilisation d’un microscope…)

Remarque :

Un dyspraxique est toujours dysgraphique (mais pas l’inverse) :

→ Écriture manuelle non rentable : fatigue et double tâche